Fouilles archéologiques Punta d’es Mut, Aiguablava, Begur

Punta d’es Mut, dans le village de Begur, est l’endroit où se trouve l’Hôtel Parador de Aiguablava, un promontoire surplombant la plage du même nom, qui se trouve aux pieds. Il y a quelques semaines un certain nombre d’objets archéologiques trouvés sur la zone nous ont démontré qu’ici, sur ces ce lieu magnifique de vue imprenables, il y a avait des habitants au moins il y a déjà 4200 années.

La zone fouillée est dans un terrain d’environ 70 000 mètres carrés appartenant aux Parador, construit dans dans les années 60. La piste qui a conduit les investigateurs à explorer ce domaine a était trouvée, par hasard, à partir d’une carte postale extraite de la Bibliothèque de Catalogne, à Barcelone, carte écrite par le pré-historien de Begur Lluís Pericot, qui rapporté en 1946 à son disciple Lluís Esteve sur ces fouilles. Sur la carte on peut lire: «Ami Esteve, les amis de Gérone me communiquent qu’ils ont trouvé des pièces céramiques faites à la main et avec tour (je les ai vu) sur la Punta d’es Mut. Il est souhaitable d’y rentrer afin que les garçons puissent voir si on peut en trouver plus ».

Après la recherche des investigateurs archéologues au cours des dernières mois, il se ensuit que la partie la plus haute de ce superbe promontoire et sa région sud étaient déjà occupés depuis le 2500 avant JC et que la période d’occupation maximale était dans le VIIe avant JC, à l’époque des Ibères, cinq siècles avant l’arrivée des romains, pour être abandonné pour des raisons inconnues dans le sixième siècle avant JC. De toute cette période on a trouvé au total environ 40 fragments de céramique correspondants à des pots, des tasses et amphores très probablement fabriqués ici.

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En plus, les restes de terrasses en pierre qui sont encore nettement visibles (comme dans beaucoup d’autres pistes du domaine, par exemple le chemin d’es Quinze vers la plage Aiguafreda, aussi à Begur) correspondent à la culture de vigne, et sont ici depuis  le XVIIIe siècle, avant que ces plantations, au XIXe siècle, étaient en baisse en raison de la peste phylloxéra, un insecte qui a détruit la plupart des vignobles avant d’être replantés par d’autres variétés plus résistantes.

Malheureusement la construction de la route vers la plage d’Aiguablava et surtout la création du Parador ont retiré d’autres traces de ces occupations anciennes, mais nous avons certainement une excellente occasion de voir de beaux paysages et en apprendre davantage sur l’histoire à travers de ces fouilles.