Monastère de Ripoll

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Santa Maria del monasterio de Ripoll...
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Santa Maria de Ripoll est un monastère bénédictin situé à ce village à l’intérieur de la Costa Brava qui a fut fondé au IXe siècle, pendant la Reconquête chrétien contre les arabes, et qui a aussi un imposant portique biblique du XIIe siècle.

On doit comprendre la construction initiale de ce monastère dans le contexte du conflit entre les arabes et les chrétiens dans la péninsule ibérique, et en plus avec la création de la nation de la Catalogne lui-même. En 888 le comte Wilfred le Velu (Guifré el Pilós), comte de Barcelone, capture ce territoire aux arabes et fonde Santa María de Ripoll sur un autre ancien temple chrétien détruit par les musulmans.

Il est très important de noter que, a partir de ce moment, la figure du Comté de Barcelone ne sera plus nommée par les rois francs. Le titre sera transmis par héritage à partir de Wilfred le Velu, un fait qui est souvent considéré comme l’authentique fondation de la Catalogne comme royaume indépendant.

Cette église romane évolue le long de ces tumultueuses siècles du Moyen ge et au XIIe siècle est ajouté son symbole le plus universel: le portique sculpté, sommet de la sculpture romane catalane. D’un mètre d’épaisseur, il est formé par une entrée voûtée avec sept archivoltes sculptées et à son tour sept bandes horizontales qui rappellent des histoires bibliques comme (de haut en bas, du ciel à la terre) le Pantocrator et les 24 anciens de l’Apocalypse, les apôtres, David et Salomon, et d’autres figures divines, humaines et animales au fond.

Dans l’église sont enterrés les corps des rois du Casal de Barcelone pendant des siècles IX, X, XI et XII, comme un panthéon, une idée très similaire à ce qui vous pouvez également constater dans la Basilique de Saint-Denis à Paris.

L’intérieur du monastère de Santa Maria de Ripoll a été restauré pendant le siècle XIX par Elies Rogent, l’architecte du bâtiment principal de l’Université de Barcelone, un grand spécialiste de l’architecture médiévale, car en ce moment la structure était gravement endommagée par le passage des siècles.

Par cette raison, le beau cloître, de deux étages, et qui fut construit en plusieurs étapes, montre des chapiteaux richement orné du XIIe siècle au côté nord, tandis que sa partie sud fut reconstruite dans cette modification du XIXe siècle, dans un style néo-gothique.

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